Plus de 80% des exploitants perçoivent la certification des résidences pour personnes âgées comme un processus d’amélioration de la qualité alors que, dans les faits, la certification n’est pas une évaluation de la qualité des services. C’est ce qu’on peut lire, entre autres, dans le mémoire que le Conseil québécois d’agrément a déposé lors des consultations particulières portant sur le Projet de loi 56, lequel modifie la Loi sur les services de santé et les services sociaux en matière de certification de certaines ressources offrant de l’hébergement.
Le CQA, l’organisme qui a effectué les visites de vérification de conformité dans toutes les résidences du Québec, a sondé le pouls de 1 355 exploitants sur la certification, soit 60,76% d’entre eux, un échantillon dont la marge d’erreur, pour reprendre l’expression consacrée des firmes de sondage, doit être nulle ou presque. En outre, 90,60% des exploitants se disent satisfaits des visites de vérification de conformité, ce qui indique que le programme de certification, mis en place par le MSSS en avril 2007, fait la quasi unanimité, ce malgré que certaines résidences de petite taille le qualifient de complexe et d’exigeant en termes de temps et/ou d’argent.
Le projet de loi 56 a été adopté à l’unanimité mercredi dernier, 11 novembre, et la seule étape qui lui reste maintenant à franchir est celle de la sanction, cérémonie au cours de laquelle le lieutenant-gouverneur apposera sa signature sur la copie officielle du projet de loi. Rappelons que la loi entrera en vigueur le 30 juin 2010.
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bcBRP 25.2