La crise financière
On vous l’a dit et redit, nous sommes en pleine crise financière. Et lorsqu’on cherche des comparables, on cite invariablement le krach de 1929, la plus grande crise économique du XXe siècle, laquelle a marqué le début de la Grande dépression. Très humblement, je vous dirais que la comparaison est exagérée et, en ce qui concerne le marché immobilier, elle vaut surtout pour nos voisins du sud. Au Canada, et particulièrement au Québec, qui devrait mieux s’en tirer que bien d’autres provinces, nous disent les économistes, le ralentissement de l’économie à l’échelle mondiale ne devrait que ‘refroidir l’intérêt’ des acheteurs. « Nous nous attendons à ce que la correction des prix moyens à l’échelle nationale, comparativement aux sommets affichés à la fin de 2007, soit de 10% à 15%, soit bien en deçà du déclin observé à l’heure actuelle aux États-Unis » déclare l’économiste principale à la Banque Scotia, Adrienne Warren. Un récent sondage rendu public par l’Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités corrobore une telle opinion. Près de quatre canadiens sur dix croient encore que le moment est bien choisi pour acheter une maison. « Les titulaires de prêts hypothécaires résidentiels demeurent remarquablement optimistes pendant la crise financière », affirme l’Association
Pas d’effondrement du marché immobilier en vue
Est-ce à dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes? Bien sûr que non. Un resserrement des conditions de crédit tant au niveau du financement des entreprises qu’à celui octroyé aux particuliers est à prévoir. En ces temps difficiles, les banques veulent s’assurer d’une meilleure qualité de leurs portefeuilles hypothécaires. Malgré tout, les institutions prêteuses représentant environ 70% de tous les prêts résidentiels du Québec sont parmi les mieux capitalisées. Par ailleurs, le soutien additionnel du gouvernement fédéral aux marchés canadiens de crédit, soutien consistant à acheter d’ici la fin de l’année financière des blocs de prêts hypothécaires à concurrence de 50 milliards, accroîtra encore plus l’accessibilité du crédit pour les ménages et les entreprises. Enfin, rappelons que les consommateurs québécois sont en mesure de respecter les modalités de leurs prêts hypothécaires et leurs décisions d’achat s’appuient sur leurs capacités financières. Cette situation favorise un marché immobilier solide qui ne connaîtra pas l’effondrement
Une situation favorisant l’investissement dans la résidence pour personnes âgées
Un resserrement des conditions financières ne peut qu’influer sur le prix de vente d’une résidence, favorisant ainsi l’acheteur. En outre, la construction des grands immeubles destinés au marché des personnes âgées a diminué considérablement ces derniers temps. La baisse de 21% des mises en chantier des unités résidentielles à louer dans la région métropolitaine de Montréal, à la fin de 2008, par exemple, est en grande partie attribuable à la diminution de ce type de construction, nous dit la SCHL. C’est dire que le nombre d’unités pour personnes âgées disponibles a atteint un plafond et que ce marché arrive à saturation. Enfin, les taux d’intérêt ne cessent de baisser. De mois en mois, les institutions prêteuses offrent de meilleures conditions de prêt. Les taux d’emprunt sont à des bas historiques. Un exemple? En l’espace d’un mois, la Banque Scotia a récemment diminué son taux hypothécaire pour la période de cinq ans de 0.50%. Les personnes âgées ont des revenus fixes, indexés au coût de la vie, à l’abri des secousses du marché du travail, des fluctuations du taux de chômage. Elles sont des locataires stables, qui ne manqueront pas de payer régulièrement leurs loyers. Dans la conjecture économique actuelle, l’investisseur avisé n’aura que de bonnes raisons d’investir dans le marché immobilier pour personnes âgées.
Sources : ReMax. Banque Scotia. SCHL.
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